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Du poison dans l'eau !

Du poison dans l'eau !

 par AQUAPURE FRANCE
 11467
 
05 mai

Principaux polluants de l'eau

Les nitrates

C'est la directive européenne 91/676/CEE du 12 décembre 1991 qui constitue le principal instrument réglementaire pour lutter contre les pollutions liées à l'azote provenant de sources agricoles.

Elle concerne toutes les origines confondues : engrais chimiques, effluents d'élevage, effluents agro-alimentaires.
Transposée en France, elle se traduit en particulier par la définition de zones vulnérables prioritaires pour organiser la lutte contre la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole.
Les actions à y mener sont définies par des programmes d'actions cadrés par des arrêtés préfectoraux.

Les phosphates

Produits résiduels d'encore beaucoup de lessives, les phosphates participent eux aussi à la pollution de l'eau.
Phosphates et nitrates rendent les eaux eutrophiques, c'est à dire favorisent la multiplication et le développement d'algues qui prennent le pas sur le reste de la flore aquatique et finissent par absorber toute l'oxygène de l'eau, étouffant toute vie animale aquatique !

Herbicides pesticides et insecticides...

Inutile de revenir sur les risques présentés par ces produits phyto-sanitaires, de plus en plus présents dans l'eau de nos réseaux de distribution.

Les métaux lourds

Cadmium, mercure et Plomb sont les principaux métaux lourds que la pollution restitue à l'eau, et que toute la chaine alimentaire concentre de plus en plus pour finir par être absorbée par l'Homme !

Le Radon

Ce gaz radio-actif plus lourd que l'air est d'origine naturelle, ce qui n'enlève rien à son impact sur la santé. 
Le radio isotope le plus répandu est le radon de symbole Rn 222. Ce gaz provient de la désintégration de l’uranium 238 puis du radium 226 présents dans la croûte terrestre surtout dans les sous-sols granitiques et volcaniques. Le radon se désintègre lui-même en « descendants » solides émetteurs alpha à vie courte : polonium 218, plomb 214, bismuth 214, polonium 214, plomb stable 206. C'est ainsi que l'on risque de retrouver tous ces éléments dans l'eau de boisson.
Depuis 1987, il est classé comme agent cancérigène.

Les hydrocarbures

Goudrons, huiles, graisses, rejets industriels ou produits par nos véhicules... les hydrocarbures sont partout, et finissent fatalement dans l'eau !
On peut y ajouter le Benzène et tous les solvants !

Les bactéries

La plupart de celles que l'ont retrouve sont issues des eaux usées d'origine industrielle, ou des stations d'épuration non performantes ou à la suite de débordements causés par des pluies intenses et soutenues, qui lessivent les réseaux collectifs et les installations.
Il s'agit le plus souvent de colibaciles fécaux.

Les légionelles

La famille des légionelles comporte près de 50 espèces de bactéries présentes dans la nature, les eaux de surface et les nappes peu profondes.
Comme la quasi-totalité des germes pathogènes, la prolifération des légionelles est favorisée par :
- des températures modérées, comprises entre 25 et 45° (optimum vers 35°),
- des vitesses de circulation d'eau faibles (0,2 m/s ) ou une eau stagnante,
- la préexistence de dépôts minéraux (tartre, oxydes métalliques, dépôts organiques, micro-organismes).

Leur prévention passe donc par :
- la limitation de l'entartrage des circuits,
- la prévention de la corrosion,
- la suppression des micro-bactéries.

Impact sur la santé

Pour faire simple :
- Les nitrates sont connus pour être toxiques surtout pour les femmes enceintes et les nourrissons.
Leur coût public sur l'environnement avec les risques d'eutrophisation des rivières va de pair avec un déséquilibre et un appauvrissement de ce milieu naturel, tant sur la flore aquatique que sur la faune.
- Pour ce qui est des pesticides, les statistiques de la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) montrent clairement qu'en doses massives (surtout par inhalation) ils provoquent : cancers, stérilité, pathologies dermatologiques et respiratoires.
- Le risque lié aux légionelles a fait l'objet de nombreuses communications scientifiques et seule une transmission par voie aérienne de type inhalation a été démontrée à ce jour.
Elles sont responsables de pneumonies banales (sauf dans le cas de la legionella pneumophila). En cas de diagnostic tardif, l'issue peut être fatale.

"Cette amélioration en trompe l'oeil n'est due qu'à une manipulation des valeurs de pesticides acceptées dans l'eau et pas à une véritable amélioration de la situation" proteste François Veillerette qui voit là "la preuve que les autorités publiques ont renoncé à améliorer la situation en changeant les pratiques agricoles en profondeur mais préfèrent changer les graduations du thermomètre que de faire vraiment baisser la fièvre !"...

Plus de pesticides autorisés dans l'eau !

En février 2011, le ministère de la Santé a décidé en catimini de multiplier par 5 la concentration maximale autorisée pour les pesticides dans l'eau du robinet.
C'est l'association Générations Futures (ONG spécialisée dans la question des pesticides) qui a levé le lièvre le 7 février 2012, dans une indifférence médiatique totale.
Depuis 1998, un avis du CSHPF (Conseil Supérieur d'Hygiène Publique de France) tenait lieu de réglementation. Dans une transposition approximative de la directive européenne 98/83, le CSHPF avait en effet décidé que l'eau ne devait "pas être utilisée, ni pour la boisson, ni pour la préparation des aliments" si un pesticide s'y trouvait à une quantité supérieure à 20 % d'une "valeur sanitaire maximale" (VMax, définie par l'OMS). Une interprétation qui dépassait déjà largement les normes européennes.
La "nouveauté", c'est qu'en février 2011, une instruction de la Direction Générale de la Santé (DGS, dépendant du ministère de la Santé), passée totalement inaperçue jusque là, a décidé de porter les "seuils de potabilité" à 100 % de la VMax. Soit une multiplication par 5 des seuils en vigueur.
"Autrement dit : on va tolérer dans de très nombreuses localités des quantités de pesticides dans l'eau 5 fois plus importantes qu'avant décembre 2010 !" déclare François Veillerette, porte-parole de Générations Futures. "Ainsi pour un pesticide comme le "Folpet", pourtant classé cancérigène probable aux Etats-Unis, on va maintenant tolérer jusqu'à 300 μg/l pendant plus d'un mois alors qu'auparavant on ne pouvait dépasser les 60 μg/l pendant la même durée !"
Autre conséquence de cette nouvelle mesure sanitaire : la baisse artificielle du nombre de personnes concernées par une présence excessive de pesticides nécessitant une restriction d'utilisation de l'eau. On est ainsi passé de 34 300 personnes touchées par ces restrictions en 2009 à une estimation de 8 939, selon les chiffres du ministère !

3 conseils

Eviter l’eau en bouteille

Sous le seul aspect de la toxicité, l’eau en bouteille (même en verre) n’est pas celle qui lui garantit la meilleure qualité sanitaire !
En effet, nous savons maintenant que l’eau exposée à la lumière, aux transports et à la manutention, perd une partie de ses propriétés ; plus grave encore, le risque de contamination est réel puisque dès les années 60, on s’est rendu compte de la présence de chlorure de vinyle dans l’eau minérale conditionnée dans ce produit…

Ne pas boire l’eau de pluie

Contrairement aux idées reçues l’eau de pluie est très acide, et « ce jus de lavage de l’air » est particulièrement pollué !
Vous viendrait-il à l’idée de boire directement l’eau sortant de votre lave-linge ?

Si vous optez malgré tout pour le réemploi alimentaire de cette eau, installez une batterie de filtres adaptés : particules, charbon actif, osmoseur ou stérilisateur à UV.

Filtrer l’eau de son robinet

Un grand choix de filtres permet aujourd’hui d’améliorer la qualité gustative et de réduire les impuretés organiques, particules fines, métaux lourds…de l’eau du réseau de distribution et donc d’éviter d’acheter des bouteilles.

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